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Annulation de la piétonisation des voies sur berges

Publié le 24 octobre 2018

La Cour administrative d’appel de Paris a confirmé, lundi 22 octobre, l’annulation de la piétonisation des voies sur berges. Dans son arrêt, cette dernière approuve le jugement du tribunal administratif qui, le 21 février 2018, avait annulé la fermeture à la circulation de la voie Georges-Pompidou. Le Territoire Paris Est Marne&Bois s’était constitué comme plaignant au titre des maires des villes qui le composent.

 

Une étude d’impact comportant des « inexactitudes »

La Cour souligne que «l’étude d’impact a délibérément occulté une partie notable des incidences du projet sur les émissions de polluants atmosphériques et les nuisances sonores, (…) sans en étudier l’impact sur les principaux axes de report de trafic.» Une  affirmation déjà pointée du doigt par le tribunal administratif qui lui, avait estimé que l’étude d’impact préalable à la fermeture des voies comportait « des inexactitudes, des omissions et des insuffisances.»  

De son côté, le Territoire Paris Est Marne&Bois – regroupant 13 communes du Val-de-Marne – se considère particulièrement concerné par les effets du report de la fermeture des voies sur berges. Il déplore d’ailleurs «l’absence de mesures compensatoires qui auraient pu être proposées à la suite d’une étude d’impact correctement menée.»  Les mesures de pollution de l’air aux entrées du Territoire, notamment dans les communes riveraines de Paris – Saint Mandé, Charenton, Saint Maurice, Maisons-Alfort – ont attesté d’un report de circulation.

Le Président du Territoire Paris Est Marne&Bois, Jacques J.P. Martin, ainsi que ses collègues maires regrettent l’attitude de la ville de Paris qui préfère poursuivre une démarche qui conduit à une impasse. En effet, ce dernier aurait souhaité que la maire de Paris acte cette seconde décision et tende la main aux communes voisines pour enfin débuter une phase de discussion dans le but de trouver un accord sur les mesures d’accompagnement que le Territoire exigeait en compensation de la fermeture des berges.

Emmanuel Grégoire (PS), premier adjoint d’Anne Hidalgo à la Ville de Paris, a annoncé « la décision de la Ville de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’Etat », lit-on dans l’article du Parisien Paris : l’annulation de la piétonisation des quais de Seine confirmée en appel.

Retrouvez le communiqué de presse du Président du Territoire Paris Est Marne&Bois et maire de Nogent-sur-Marne, Jacques J.P.Martin

Article du Parisien >> Voies sur berges : la pollution et les embouteillages n’ont pas diminué