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Bois de Vincennes > stop aux nuisances pour les riverains

Publié le 10 décembre 2018

Les riverains val-de-marnais du Bois de Vincennes subissent depuis de trop nombreuses années des nuisances liées à la prostitution et à la délinquance sous toutes ses formes. Les villes de Charenton, Joinville, Maisons-Alfort, Nogent-sur-Marne, Saint-Mandé, Saint-Maurice et Vincennes sont directement concernées.

Le 6 décembre 2018, Hervé Gicquel, maire de Charenton-le-Pont et conseiller départemental, adressait un courrier (pdf-650 Ko) à Laurent Prévost, préfet du Val-de-Marne, lui rappelant ces multiples nuisances, et répondant au courrier préfectoral (pdf-51 Ko) d’octobre 2018 citant les initiatives coordonnées des forces de polices parisienne et val-de-marnaise pour limiter ces nuisances.

Un comité de suivi trop irrégulier

Au-delà de ces nuisances, le conseiller départemental regrette que la Préfecture n’ait pas répondu aux « problématiques auxquelles sont confrontées les communes limitrophes sur le plan du cadre de vie ». Il regrette également que le comité de suivi, créé en 2014, associant les maires de ces communes se réunisse de manière irrégulière.

« Les élus du Val-de-Marne ont des difficultés à faire entendre les réclamations de leurs administrés dans cette instance« .

Se faisant l’écho des communes, il écrit : « Nous constatons que la Ville de Paris, malgré nos réclamations récurrentes, décide de maintenir la tenue de manifestations entraînant des nuisances (Foire du trône, cirque, festivals de musique…) sans avoir cherché des solutions alternatives dans d’autres sites parisiens, voire dans d’autres communes situées dans le périmètre de la Métropole du Grand Paris et disposant de conditions d’accueil plus adaptées ».

Nuisances qui se traduisent par du stationnement gênant et anarchique, des tapages diurnes et nocturnes, des vols…

Pour la mise en place d’un dispositif de concertation

« C’est la tranquillité et le cadre de vie des riverains de nos communes val-de-marnaises qui sont affectés, depuis de trop nombreuses années, par ces décisions émanant d’un espace dont la vocation première est d’être le poumon vert de l’Est parisien.

Il me paraît important de réfléchir à un dispositif de concertation large en raison du dimensionnement du Bois de Vincennes dont le rayonnement touche l’intégralité du cœur de l’agglomération.

La Préfecture du Val-de-Marne a certainement un rôle à jouer pour faire valoir les enjeux et les problématiques recensées par les communes qui bordent le bois. »