1. Accueil
  2. /
  3. Communiqué
  4. /
  5. Communiqué du maire >...

Communiqué du maire > La Marne polluée par une nappe de fioul domestique

Publié le 22 novembre 2021

Communiqué de Jacques JP Martin, Maire de Nogent-sur-Marne, 1er Vice-Président du Territoire Paris Est Marne&Bois

La Marne polluée par une nappe de fioul domestique

Ce dernier week-end des habitants des villes riveraines de la Marne entre Noisy-le-Grand (93) et Joinville-le-Pont ont été confrontés aux conséquences d’une pollution d’hydrocarbure en provenance d’un réseau d’égout situé à Noisy-le-Grand.

Les quantités déversées dans le milieu naturel ont provoqué une pollution qui en dehors de ses conséquences graves sur la faune de la rivière a dégagé des odeurs qui ont alertés et incommodés de nombreux riverains.

Cette nappe visible par tous s’est étalée sur près de 5 km ce qui n’avait jamais été le cas lors des précédents incidents.

En dehors des effets olfactifs cet incident est une atteinte à la biodiversité et à l’équilibre écologique de la Vallée de la Marne. Un tel incident démontre le peu de cas que certains font de la mission de chaque citoyen à protéger son propre milieu naturel.

Nous sommes nombreux à lutter contre d’éventuelles pollutions par des déversements intempestifs de produits polluants mais aussi à ramasser plusieurs tonnes par an de déchets qui démontrent de la part de certains inconscients un non-respect de la nature, de la faune et de la flore des berges de la rivière.

Je tiens à rappeler qu’il nous faut mettre fin au déversement direct des eaux de pluie et des égouts dans la rivière. De nombreuses villes ont entrepris des travaux dans ce sens dont le coût est important. Nous sommes tous responsables !

Les « bouches d’égouts » ne sont pas des poubelles et tous les produits déversés dans les caniveaux aux conditions actuelles vont directement dans les rivières, les fleuves et en final dans la mer.

Il est urgent que nos collectivités répondent à une question que je pose depuis plusieurs années concernant les faiblesses des réseaux séparatifs (pluie et eaux usées).

Si nous poursuivons dans ce sens concernant les eaux de pluie ces dernières devraient être traitées notamment par décantation avant leurs rejets dans la rivière.

L’autre solution est (comme le réseau parisien) un réseau unitaire qui renverrait notamment ce type de pollution dans les stations de traitement gérées au niveau interdépartemental par le SIAAP (Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne).

Il reste beaucoup à faire pour sauver au plan écologique les rivières et les fleuves d’Ile-de-France, pour nous permettre un retour à la baignade, tout en fournissant aux usines de production d’eau potable des eaux naturelles non polluées.

Puisse un tel événement nous rappeler collectivement nos responsabilités face à la nécessaire protection de notre bien le plus précieux qu’est le milieu naturel dans lequel nous vivons.

À lire, l’article du Parisien paru ce jour (pdf-184 Ko)