Jusqu’au 26 novembre, « la myopie, ça se freine ! »
Dans le cadre de la campagne « Agissons ensemble contre la myopie », l’Institut d’Éducation Médicale et de Prévention organise « la Semaine nationale de la myopie », du 20 au 26 novembre.
Objectif : braquer les projecteurs sur ce trouble de la vision et mieux faire connaître les solutions permettant d’en ralentir la progression. Car, même si elle est vécue comme une fatalité, « la myopie, ça se freine ! ».
« La myopie, ça se freine ! » à travers différentes actions :
- une forte mobilisation des ophtalmologistes et pédiatres ;
- le lancement d’un « carnet de suivi de la myopie » à titre expérimental ;
- l’implication des partenaires de la campagne : dépistages dans les écoles par l’association Helen Keller, animations chez les opticiens partenaires d’Essilor (dépistage visuel des familles, sensibilisation sur les verres de freination…) et de Coopervision, campagne de sensibilisation menée par les maisons Acuitis sur le sujet de la myopie évolutive et les solutions pour en ralentir la progression.
Plus d’informations sur www.ensemblecontrelamyopie.fr
La freination, « nerf de la guerre » contre l’épidémie de myopie
Poussée par l’évolution de nos modes de vie (plus de temps d’écran, moins de temps dehors, études plus longues, coucher tardif des enfants), la myopie connaît une forte progression en France : 15 % de myopes en 1950, 40 % aujourd’hui et 60 % en 2050 selon les prévisions2
Les enfants payent un lourd tribut à cette épidémie /
- un enfant sur 5 souffre de myopie aujourd’hui en France 3
- 510 000 enfants de 6 à 15 ans ont une myopie évolutive4 (progression de + de 0,5 dioptrie par an), qui risque de devenir forte à l’âge adulte et d’entraîner des complications majeures (décollement de rétine, cataracte, glaucome…).
Il existe pourtant des leviers d’actions efficaces, parmi lesquels la freination de la myopie.
Quatre solutions ont fait leurs preuves pour ralentir la myopie évolutive des enfants et adolescents : les verres de freination, l’orthokératologie (port de lentilles rigides la nuit), les lentilles freinatrices de jour et l’instillation de collyres à base d‘atropine. Ces solutions sont malheureusement encore peu connues en France.