Transport innovant : un projet de navette autonome à Nogent

Publié le 29 juillet 2020

Une démonstration de navette autonome a eu lieu le 23 juillet dernier à la Porte Jaune, à l’entrée du Bois de Vincennes. Les équipes en charge des véhicules autonomes à la Ratp ont donné rendez-vous à Jacques JP Martin, maire de Nogent, et Sébastien Eychenne son adjoint délégué à l’écologie et l’esthétique urbaine, à l’environnement et au cadre de vie, pour tester ce nouveau mode de transport innovant. D’une autonomie comprise entre 10 et 15 heures, ce véhicule expérimental fonctionne sur batteries au lithium grâce à un système de navigation intelligent. D’une capacité de six places assises, celui-ci ambitionne de prendre sa place dans le paysage des transports collectifs autonomes.

Jacques JP Martin, maire de Nogent, Antoine Gougeon élu en charge des transports et des mobilités et Sébastien Eychenne, élu en charge de l’écologie et de l’esthétique urbaine.

UNE NAVETTE POUR JOINDRE LES DEUX GARES RER

Cette navette est déjà en fonction sur la commune de Vincennes, depuis novembre 2017 pour la phase 1, avec un parcours allant du Château de Vincennes au Parc Floral ; et depuis avril 2018, pour sa phase 2, sur un circuit reliant le Château de Vincennes, à l’avenue du Tremblay.

Actuellement en phase 3 du projet, interrompu durant le confinement, le circuit actuel prévoit un transport des passagers de l’Hôtel de Ville de Vincennes jusqu’à la Porte Jaune au Bois de Vincennes. Dans une approche prospective, le maire de Nogent souhaiterait prolonger ce circuit, jusqu’à la place Pierre Semard et la gare du RER A. Mais également mettre en place une seconde navette pour désenclaver le quartier du Port, qui partirait du port pour aller jusqu’en gare de Nogent/Perreux RER E. Les discussions entre l’équipe municipale et les représentants de la Ratp ont porté essentiellement sur la faisabilité de ces deux projets.

Cette navette autonome peut atteindre une puissance maximum de 45 km. Aujourd’hui, la réglementation impose la présence obligatoire d’un safety-driver (Ndlr : conducteur sécurité) pour reprendre le contrôle du véhicule en cas d’incident technique.

Si ce projet est accepté par l’autorité régulatrice des transports, Île-de-France mobilités, il pourrait voir le jour courant 2021.