1. Accueil
  2. /
  3. Communiqué
  4. /
  5. Billet d’humeur de Jacques...

Billet d’humeur de Jacques J.P. Martin > 1er mai

Publié le 1 mai 2025
Ces « gens-là » crachent sur notre drapeau, veulent casser la France et nous diviser par toutes les formes de racisme et de violence.
Ce 1er mai, journée symbolique consacrée aux droits des travailleurs et à la solidarité sociale, a été détourné à Paris de manière profondément choquante.
Loin d’un rassemblement autour des valeurs du travail, la manifestation a sombré dans un chaos où les revendications communautaristes, les slogans ethniques et antisémites ainsi que les discours clivants ont pris le pas sur les luttes sociales. Ce qui devait être une journée d’unité a viré au dépotoir idéologique, où la radicalité a écrasé toute forme de débat constructif.
Les travailleurs français ont été les grands absents de ce 1er mai tandis que le monde syndical s’est fait prendre en otage par des ultras qui ne recherchent que le désordre.
Le spectacle a été d’autant plus consternant que des représentants politiques ont été violemment pris pour cibles : Jérôme Guedj a été malmené, le stand du Parti socialiste attaqué, dans une ambiance où l’extrême gauche et la gauche se sont livrées à des affrontements aussi stériles que consternants. Ce carnaval morbide a trahi l’esprit même du 1er mai.
Je tiens à saluer avec force le travail des forces de l’ordre, du préfet de police et du ministre de l’intérieur qui ont su faire preuve d’un grand professionnalisme face à cette hystérie collective qui n’a rien a voir avec une république et la démocratie.
Ce défilé n’a pas honoré Paris, ni la République. Il est temps de rappeler que les combats sociaux ne peuvent être instrumentalisés à des fins identitaires. Le 1er mai mérite mieux. La démocratie exige mieux.