«C’era una volta l’Italia» : un hommage à l’amitié franco-italienne

Place Jean-Mermoz, le monument C’era una volta l’Italia brille sous le soleil automnal.
Hommage à l’histoire de l’immigration italienne, cette œuvre, conçue par le sculpteur Louis Molinari et transmise à la ville par le Cercle Leonardo da Vinci cette année, séduit les Nogentais et les visiteurs par la force de sa symbolique. Elle incarne l’unité, la solidarité et la gratitude envers les générations qui ont bâti des ponts entre nos deux nations.

Les matériaux choisis racontent le voyage des migrants : le marbre de Carrare évoque le départ et les épreuves, tandis que le granit du Tarn symbolise l’enracinement en terre de France. L’esplanade, inspirée de la quadrature du cercle, traduit la recherche d’harmonie entre héritage italien et nouvelle vie française.

Au centre, la colonne ornée de l’Homme de Vitruve sculpté par Stefano Tulisso, incarne l’alliance de l’esprit et de la matière. Ses déchirures rappellent les souffrances de l’exil, tandis que les quatre vasques en forme de mains, œuvres d’Antonio Carvalho, tendent un message d’amitié et de fraternité.

La citation de Dante évoque la “forêt sombre” des migrants en quête de repères, tandis que celle de Victor Hugo, « qui prend le passé pour racine, a pour feuillage l’avenir », rappelle que la mémoire nourrit l’espérance.

Symbole d’un héritage partagé, ce monument incarne l’affection de toute une communauté italienne envers sa terre d’adoption.
Certains ont d’ailleurs choisi d’y graver les noms de leurs ancêtres, ajoutant à l’œuvre une émotion à la fois personnelle et universelle.