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Se souvenir >106e anniversaire de l’armistice du 11 novembre
Comme chaque année, Nogent a célébré l’anniversaire de l’armistice de la guerre de 14-18 et rendu hommage à toutes les victimes « mortes pour la France » notamment les combattants de toutes origines et de toutes confessions qui ont choisi la France et le camp de la liberté lors des conflits.
Cette cérémonie tient une place importante dans le coeur de Nogentais représentés par Jacques J.P. Martin, maire, Thierry Morvan, adjoint en charge du devoir de mémoire, Déborah Münzer, adjointe à la culture et vice-présidente du conseil départemental, Sébastien Eychenne, adjoint au Maire en charge des espaces publics, correspondant défense et conseiller régional, Bachir Bakhti, sous-préfet, et les nombreux élus présents et les anciens combattants.
Des délégations de nos villes jumelées, Bolesławiec et de Siegburg, étaient invitées, marquant ainsi l’universalité du devoir de mémoire.
Le cortège s’est rendu successivement aux cimetières du Perreux et de Nogent, sur l’esplanade du l’Hôtel de ville mais aussi à l’église Saint-Saturnin et devant la stèle du général de Gaulle pour y déposer des gerbes.
Les élèves des classes Devoir de mémoire et Défense des établissements nogentais et les jeunes porte-drapeaux du collège Watteau, venus avec leur professeur M. Bonin Bree, arboraient toutes et tous un « Bleuet de France » en témoignage de leur reconnaissance envers ceux qui donnent leur vie pour le service de la Nation. Ils ont porté les drapeaux et lu un texte en français et en anglais, afin de mobiliser les jeunes générations au service de la paix.
Marie-Élizabeth Seager, mezzo-soprano de renommée internationale, a interprété la Marseillaise et l’ode à la joie de Beethoven, l’hymne européen.
Une émotion partagée
La Ville a rendu un hommage tout particulier à Julien Le Pahun, un soldat Nogentais tué le 18 août 2008 en Afghanistan à l’aube de ses 20 ans. Ce jeune garçon engagé un mois plus tôt comme grenadier-voltigeur au sein du bataillon français a été pris sous le feu nourri de talibans postés en embuscade, lors d’une mission de reconnaissance. Isolé du reste de son unité, refusant de se rendre, il a combattu avec la plus grande bravoure jusqu’à être mortellement touché.
Mort au combat au service de la France, il a reçu à titre posthume la croix de la valeur militaire avec palme de bronze et fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.
Julien écrivait sur son blog le 16 juillet 2008, la veille de prendre l’avion pour rejoindre les forces de l’OTAN en Afghanistan « j’ai juste envie de dire que faire un choix c’est facile, l’assumer c’est autre chose. J’ai juste envie de dire que la mort est devant moi et qu’elle est terrifiante. »
Lisez les discours de Jacques J.P. Martin et de Piotr Roman, maire de Boleslawiec