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Budget 2021 > Jacques J.P. Martin et l’AMF plaident pour une meilleure prise en compte des communes et de leurs habitants par le Gouvernement

Publié le 18 février 2021

Jacques J.P. Martin, Maire de Nogent-sur-Marne et membre du comité directeur de l’Association des maires de France déclare :

« Le budget 2021 s’annonce très difficile et contraint, non pas uniquement du fait du Coronavirus mais surtout de la portion congrue du Plan de Relance que l’État réserve aux communes avec beaucoup de parcimonie. Pourtant, ce sont ces mêmes communes qui demeurent le premier levier d’investissement public et donc l’un des acteurs fondamentaux de la relance tant souhaitée et attendue par tous.

Confrontés à la fois à une augmentation de nos dépenses et à une baisse historique de nos recettes, nous devrons, en tant qu’élus locaux, faire des choix forts dans le cadre des discussions budgétaires actuellement en cours, sauf à augmenter les impôts locaux, ce que nous nous refusons de faire. Nous estimons que les habitants paient déjà un très lourd tribut dans cette crise et qu’utiliser le levier fiscal serait la solution de facilité.

Au contraire ! Nous chercherons par tous les moyens à préserver le pouvoir d’achat des Nogentais. Nous assumerons donc notre responsabilité de manière pragmatique et cohérente, avec pour seul objectif la préservation de tout ce qui fonde l’ADN de notre ville, les solidarités et le respect des choix de chacun. Les Nogentais peuvent compter sur nous. »

Communiqué de l’AMF (15/02/2021)

Contrats de relance et de transition écologique : l’AMF demande une meilleure prise en compte des communes

Face au risque que nombre de collectivités du bloc communal ne puissent accéder aux dotations d’investissement en raison de la proximité de la date limite de dépôts des dossiers (31 mars 2021), l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité a été en partie entendue par le gouvernement qui accorde un délai supplémentaire d’un mois.

Toutefois, beaucoup de maires regrettent d’être exclus à ce stade de la signature des futurs contrats de relance et de transition écologique (CRTE) alors qu’une part essentielle des financements doit transiter par ces contrats.

Cette décision du gouvernement est d’autant moins justifiable que les communes portent directement l’essentiel de l’investissement public avec plus de 27 milliards d’euros en 2019, soit 64% de l’investissement du bloc communal et plus de 40% de l’investissement public local. La maîtrise d’ouvrage de la commande publique est portée en grande partie par les communes. Inclure les communes dans les dispositifs du plan de relance est donc primordial pour irriguer la relance de l’activité sur l’ensemble du territoire.

L’AMF regrette en outre le fléchage exclusif des aides sur des projets déterminés par l’État, contraire à l’esprit de la décentralisation. Elle propose donc d’élargir les critères d’éligibilité à tous les projets locaux, notamment ceux déjà finalisés, permettant ainsi un démarrage immédiat des investissements.

Au moment où les CRTE en cours d’élaboration doivent décliner le plan France Relance, l’AMF demande que les maires puissent être signataires de ces contrats avec l’État pour les projets communaux qui y seront inscrits. Il est enfin indispensable que l’État précise les moyens nouveaux qu’il met au service de ces contrats. La communication actuelle est floue et peut laisser craindre des simples recyclages de crédits.

La relance nécessite la solidarité et un climat de confiance, c’est pourquoi l’AMF demande la transparence sur les montants et un réajustement du plan permettant une meilleure prise en compte des communes, premier levier de l’investissement public.