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Conférence > Splendeur de l’Art Déco

Le 06/06/2023

Conférence « Splendeur de l’Art Déco (les années ’25 -’30) » mardi 6 juin, par Martine Manfre-Itzinger, conférencier national.

Tamara de Lempinka – Bugatti

Le style Art déco prend son essor avant la Première Guerre mondiale, à une époque où les volutes et les formes organiques de l’Art nouveau dominaient.
Il tire son nom de l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes qui se tint à Paris en 1925.
Il consiste en un retour à la rigueur classique : symétrie, ordres classiques (souvent très stylisés). Le décor est sévèrement encadré par ses créateurs et son dessin s’inspire de la géométrisation cubiste.
De portée internationale, l’Art déco se diffusa partout, en Europe et aux États-Unis, mais aussi au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Inde, au Japon, Chine, etc.
Il embrasse l’ensemble des activités artistiques et les métiers d’art.

Dans les années 1880, partout en Occident, se met en place une politique de rapprochement entre les Beaux-arts (au sens classique), les artisans d’art et l’industrie, donnant naissance entre autres aux arts appliqués.
Par exemple, en France en 1882, est fondée l’Union centre des Arts décoratifs ; la même chose va se produire en Angleterre, en Allemagne, aux États-Unis, dans des contextes où l’initiative privée tendra parfois à primer sur l’impulsion donnée par les institutions.

Ce qui fut appelé ensuite, un peu vite, l’Art nouveau, correspond en réalité à un vaste mouvement de fond, très pluriel dans ces productions, mais qui représente une rupture avec les académismes.
Ainsi, dans les années 1890, les mouvements sécessionnistes allemands et autrichiens, sont dans une logique de fond similaire : travailler à produire des formes nouvelles en associant différents métiers d’art, dans le but de les commercialiser à grande échelle.
Ce mouvement ne se produisit pas en un jour, il fallut du temps pour que les commanditaires, les clients, le public donc, n’intègrent ces nouvelles formes.
Aux formes nouvelles qualifiées parfois de « molles », des créateurs opposent, à la même époque, des lignes simples, des compositions classiques et un emploi parcimonieux du décor. Ce désir de symétrie et de sobriété prend différentes expressions selon les pays, mais ce sont elles qui finiront par s’imposer après 1918 — le Bauhaus constituera à ce titre un véritable laboratoire.

MARDI 6 JUIN À 20H30

Entrée : 5€
Carré des Coignard
150, Grande Rue Charles de Gaulle

PROCHAINE CONFÉRENCE > 26/09

Lieu : Hôtel des Coignard 150, grande Rue Charles de Gaulle 94130 Nogent-sur-Marne